Sébastien, né en Provence en 1973, est le fils du
grand voyageur Emmanuel Braquet qui l’entraîna
autour du monde dès son plus jeune âge.
Tout en poursuivant des études d’ethnologie, il
accompagne des équipes de tournage en tant
qu’assistant, photographe, preneur de son puis
cameraman. C’est ainsi qu’il apprend le métier du
documentaire sur le terrain, en Égypte, au Canada,
à Venise, au Népal, au Tibet, etc... avant de réaliser
son premier long-métrage «Cambodge, les clés
d’un royaume», sous le label de Connaissance du
Monde. Il tournera dans ce même pays « Voyage
au coeur du Cambodge » en 2015. En 2020, il
présente « Népal, magie et couleurs ».
En 2008, il réalise, avec son père, Emmanuel Braquet, « Népal-Mustang,
Royaumes perdus de l'Himalaya », un témoignage des
dernières heures du dernier royaume tibétain et
de son dernier roi.
Il revient aujourd’hui avec un documentaire passionnant : Cambodge, le sourire retrouvé.
« Entre 2003 et 2005, j’ai sillonné le Cambodge en tout sens, explorant chaque Province avec ma petite équipe d’amis, tous Cambodgiens. De ces périples est issu un documentaire intitulé Cambodge, les clés d’un royaume, un road-movie ponctué de rencontres émouvantes.
Dix ans après, mon père et moi nous sommes posés les mêmes questions : Que sont devenus la petite fille de Païlin, le petit garçon aux chauves-souris, l’ancien Khmer rouge devenu sorcier ? Et le vieux balayeur d’Angkor, les rescapés de la jungle, ou ces enfants de Phnom Penh qui se consacraient à l’art de la danse ?
Pour répondre à ces questions, nous sommes repartis sur les pistes de ce royaume. De Phnom Penh à Angkor, de temples secrets en retrouvailles magiques, c’est la face émouvante d’un pays nouveau que vous découvrirez « le Cambodge du sourire retrouvé. »
Dans les années soixante-dix, Emmanuel Braquet
réalisa un documentaire au Népal qui l’emmena dans
toutes les régions du pays. Il ramena une moisson
de documents exceptionnels. Mais une zone résista à
l’oeil de sa caméra, une zone interdite et fascinant: le
Mustang. Deux mois durant, il résida à Kagbeni, à la
limite de cette région, en vain.
Trente ans après, Emmanuel revient dans ce pays
en compagnie de son fils Sébastien. Le Népal a
changé ; la mondialisation et la révolution maoïste
ont métamorphosé la vie des habitants et la porte du
Mustang est désormais entrouverte.
C’est dans les décors sublimes de ce Népal en pleine
mutation que Sébastien va partir sur les traces de son
père, dans le but de terminer un film commencé il y a
trente ans. A la fois hommage aux peuples tibétains
et témoignage des dernières lumières d’un royaume
Interdit, ce film est aussi un passage de flambeau entre
un père et un fils qui auront voué leur vie au voyage.